lundi 13 octobre 2008

Rencontre du 8 octobre

Le voyage à Paris approche à grands pas, et ce n’est pas juste en regardant le calendrier qu’on s’en aperçoit, mais à la fébrilité dans la salle en cette cinquième rencontre. Pour la première fois, M. Hottote, organisateur du voyage en France, se joint au cercle de lecture. Mais je crois que ce qui fait surtout monter le « Paris-baromètre » aujourd’hui, c’est la fameuse fiche de présélection où nous devions évaluer nos collègues selon des critères précis. Alors, pour mettre toutes les chances de notre côté, on s’est tous proposés pour rédiger la critique d’un des trois prochains livres.

Détails réglés (voir compte rendu détaillé), présentation terminée, que l’action commence ! Premier roman à l’ordre du jour : La beauté du monde. Constatation : très peu ont réussi à le terminer. Non pas parce qu’ils le trouvaient insupportable (mis à part Nicolas), mais par manque de temps. Peu importe, on n’a pas eu besoin de lire l’intégrale des 679 pages pour se forger une opinion. Certes, la discussion n’est pas passionnée. On a été ébahis par les descriptions de l’Afrique et du New York des Années folles, mais on se questionne sur l’originalité de l’œuvre, sur la présence de Winnie et sur de probables erreurs sur la manière d’appréhender le monde. Bref, on se questionne beaucoup trop. Mauvais signe pour Michel Le Bris?

Où on va, papa ? À Paris ! Personnellement, j’aimerais bien y aller et je crois que ce roman (témoignage ?) a plus de chance de faire partie du voyage que la brique précédente. À part Alexandra qui a eu l’impression que l’auteur méprisait son lecteur et M. Morin qui, si on résume son souffrant monologue, a trouvé l’histoire trop « molle » et trop « cute », que des louanges! On se réjouit qu’un père s’exprime enfin. Un père qui ose dévoiler sa honte et sa culpabilité, mais surtout son amour, humain, pour ses enfants « anormaux». On aime l’humour noir poétique dont on rit maladroitement, et qui nous touche parfois jusqu’aux larmes. Finalement, on félicite son style simple et son titre révélateur.

Les dernières minutes partent à toute vitesse comme à chaque rencontre. Avant qu’on se quitte, Mme Garet nous rappelle qu’il faudra bientôt choisir nos trois titres préférés. On s’enflamme déjà quand Nicolas dévoile les siens…

Caroline St-Pierre

1 commentaire:

Frédéric Morin a dit…

Chers lecteurs,

"Souffrez que je souffre un peu"

(Brigitte Fontaine, "La Grippe")


Allez, bonnes lectures et, comme dirait mon grand-père, "à la prochaine chicane!"

Frédéric Morin