vendredi 21 novembre 2008
Choc! Tous les chemins mènent à Rome
Quand je cours, c’est rare que je m’attarde aux cartes géographiques pour me situer. Je préfère y aller d’instinct, même si je n’ai pas un très bon sens de l’orientation. À Montréal, c’est impossible de se perdre, car la ville est rectangulaire, c’est-à-dire que les rues sont soit perpendiculaires soit parallèles. En Nouvelle-Zélande, j’habitais à la campagne et il n’y avait que deux grandes routes; donc, encore une fois, c’était impossible de se perdre. À Brisbane, en Australie, j’avoue que je me suis perdue en faisant un jogging matinal alors que la ville est presque aussi rectiligne que Montréal. J’avais oublié de prendre en note l’adresse de l’endroit où je demeurais... Heureusement, j’avais le numéro de téléphone. Or, à Paris, choc, les rues vont dans tous les sens ! N’essayez pas d’aller vers le nord en prenant qu’une seule rue, car elles vont plutôt vers le nord-est, le nord-ouest; bref, partout ailleurs qu’en ligne droite vers le nord. À la sortie du métro, on devait toujours se réorienter à l’aide d’une carte, surtout quand M. Hottote n’était pas avec nous. À la fin d’une longue journée épuisante, où la patience et l’énergie commençaient à manquer, on était content de rencontrer d’aimables Parisiens, qui semblent bien assumer la complexité de leur ville, pour nous indiquer le chemin. Enfin, c’est sans surprise que je me suis perdue le matin où je suis allée courir. Les bons côtés : on a découvert des ruelles plus jolies que les artères commerciales et tous les chemins nous ont menés à destination.
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