samedi 29 novembre 2008

Choc! L'air pollué de Paris

Lorsque j’ai reçu les dépliants que l’O.F.Q.J. nous avait envoyés pour notre voyage, j’étais en extase! La tour Eiffel, les Champs-Élysées, Notre-Dame-de-Paris, le musée d’Orsay, tant d’endroits à visiter, une magnifique ville à découvrir! Évidemment, ce que les guides ne mentionnaient pas, c’était la pollution omniprésente dans la ville.

Cette réalité n’aurait pourtant pas dû me surprendre. Paris est une grande ville, une bonne partie de la population se déplace en automobile, les bouchons de circulation abondent aux heures de pointe. Mais il y avait autre chose. Je me suis alors mise à observer autour de moi et je me suis rendu compte que ce qui avait d’abord frappé mes narines (et mes poumons par la même occasion), ce n’était pas seulement l’odeur de la pollution, mais plutôt celle de la cigarette. Partout dans Paris on fumait : sur les trottoirs, aux arrêts d’autobus, sur les terrasses chauffées. Jeunes et moins jeunes (mais surtout jeunes) menaient leur train-train quotidien cigarette à la main, accessoire apparemment indispensable dans cette métropole.

J’ai constaté le même phénomène à deux reprises lorsque j’ai été invitée à des soirées organisées par le neveu de madame Garet. Un peu auberge espagnole, l’appartement était bondé d’amis de Julien et de ses colocataires. Des gens extrêmement sympathiques, cultivés, intéressants, venant de différentes régions ou même de différents pays avec qui j’ai conversé pendant quelques heures, mais qui, malheureusement, fumaient clope sur clope, paquet après paquet. N’en pouvant plus, le premier soir je me suis approchée de la fenêtre et je l’ai ouverte toute grande afin d’y prendre une bonne bouffée… d’air pollué de Paris ! En rentrant à l’hôtel ce soir-là, je me suis demandé comment ces jeunes adultes, pourtant bien éduqués quant aux effets néfastes de la cigarette, pouvaient continuer tout de même à ruiner leur santé. J’en suis venue à la conclusion que, malgré les avertissements, les Parisiens ne sont pas suffisamment sensibilisés sur les conséquences qu’entraîne une consommation excessive de cigarettes, et encore moins sur celles qu’entraîne la fumée secondaire.

Paris est une ville magnifique et je comprends aujourd’hui pourquoi on la surnomme, à juste titre, la Ville lumière. Dommage qu’elle soit également la ville de la cigarette…

Alexandra Saucan

1 commentaire:

Rakaiss a dit…

La cigarette des quebecois : http://fr.youtube.com/watch?v=KrdoDsbPnho !