mardi 2 décembre 2008

Le lundi 10 novembre 2008

Lundi matin, le téléphone sonne, le reveil fait de même trois secondes plus tard. Il est 7h30 et la journée débute. Anne-Sophie me demande si je vais suivre le groupe à Versailles, je ne le sais pas encore… Après dix minutes de réflexions, je me dis que je ferais mieux de suivre le groupe, même si personnellement, je ne tiens pas tant que ça à y aller : je ne veux pas rester seule. Tout le groupe est vraiment enthousiaste, nous allons voir le château de Versailles.

À peine avons-nous quitté l’hôtel, que Claude, l’adorable sœur de Mme Garet, sort en courant, en pyjama. Elle ne veut pas nous quitter sans nous dire au revoir. Elle rentre à La Rochelle ce soir et elle passera la journée avec Mme Garet. Nous la remercions de sa présence et lui disons d’aller à l’intérieur, il fait froid et elle n’a pas de manteau.

C’est aussi la fête d’Anabel, elle décide de rester à l’hôtel pour étudier et voir sa mère au courant de la journée. Nous allons nous retrouver avant le souper. Nous lui souhaitons une bonne journée d’anniversaire.

Tout le monde part en direction du métro pour se rendre en RER au château. Et j’oubliais ! les Français font le pont, car mardi est férié. Cela veut dire que beaucoup de commerces sont fermés (ce que nous oublierons un peu plus tard). Nous arrivons au comptoir où on se procure les billets, vingt minutes plus tard, M. Hottote demande onze billets en direction du château de Versailles. Le jeune homme très aimable (nous étions tombés sur une bonne étoile, le guide, notre inénarrable guide de l’OFQJ n’était plus avec nous) nous annonce que le château est fermé pour la journée; en fait, il est fermé tous les lundis. M. Hottote est très content que le garçon nous ait avertis et que nous n’ayons pas eu à faire le voyage pour rien. Le reste du groupe est vraiment déçu, car Versailles, c’était aujourd’hui ou jamais, moi je me sens un peu coupable parce que je ne suis pas très triste, et même plutôt soulagée... Nous avons donc d’autres décisions à prendre; qu’allons-nous faire ?

Première étape : rappeler à l’hôtel dans le but d’avertir Victor (le copain de Julien) que nous allons à Beaubourg aujourd’hui et non jeudi comme prévu, mais comme à Paris la majorité des téléphones publics ne fonctionnent qu’avec une carte d’appels, nous ne réussissons pas à utilier la cabine. Plusieurs mentionnent qu’Anabel voulait voir précisément cette expo-là; la réponse tombe : « Elle a décidé de ne pas suivre, c’était sa décision ».

Encore vingt minutes (toujours vingt minutes !) et nous y sommes. Juste avant d’arriver, nous passons devant une boutique très sympa. Plusieurs y font des achats : cadre d’Audrey Hepburn pour Alexandra, tasse Barbapapa pour Anne-Sophie, cartes postales en quantité industrielle pour Caroline et moi.

Cependant rien ne semble vouloir fonctionner aujourd’hui : le centre Georges-Pompidou n’ouvre que dans cinquante minutes. On convient d’un point de rencontre au pied de la sculpture préférée de Chantal : un immense pot de fleurs, sans fleurs. Le groupe se sépare, je pars avec un sous-groupe magasiner. Premier arrêt Miss Coquine, boutique de vêtements, accessoires et souliers. Ici encore des achats. Le sous-groupe se subdivise encore, Anne-Sophie, Caroline et moi partons vers une autre destination shopping. Que c’est agréable de magasiner ensemble !
De retour au point de rencontre, carte d’étudiant en arts à la main, nous rentrons assez facilement. Nous déposons sacs et manteaux au vestiaire et la visite commence.

Les Futuristes : une exposition basée sur le Manifeste du Futurisme de Filippo Tommaso Marinetti .Michel-André explique certains tableaux. L’expo est vraiment réussie. Certains adorent, d’autres moins. Nous avons visité deux expositions sur l’art moderne en deux jours et certains n’aiment vraiment pas.

Après la visite d’une première partie du centre Pompidou, nous allons manger. La température n’est pas très clémente, mais nous trouvons un sympathique casse-croûte. Sandwiches et crêpes au Nutella pour dessert combleront notre petit creux jusqu’à l’heure du souper.
Le groupe se sépare à la fin du repas : Chantal retourne au Louvre, d’autres au centre Pompidou et d’autre décident de faire autre chose. Temps interminable pour déposer nos manteaux, séparément cette fois, car chacun a des projets différents pour l’après-midi libre. Nous visitons alors l’exposition permanente, qui n’est pas à la portée de tout-un-chacun : elle est très moderne et pas toujours facilement accessible.

Ensuite, Janie, Alexandra et moi nous dirigeons vers la rue Mouffetard. Cette fois c’est plutôt deux fois vingt minutes qu’il nous faut pour arriver à destination, même à un rythme de marche très rapide. DÉCEPTION : presque tout est fermé le lundi en France, même à Paris. (Nous l’avions oublié). Tout de même nous profitons des quelques boutiques ouvertes. Janie était tombé en amour avec des pantalons style jupe, donc un essayage s’impose… Résultat : la jupe-culotte est trop petite. Deuxième arrêt pour l’essayage d’une tunique avec des chats pour moi, l’essayage s’impose encore… Résultat : j’ai l’air d’une tapisserie, d’une nappe ou d’un rideau, ça ne me va vraiment pas bien. Encore une déception.

Il est temps de retourner à l’hôtel, mais comme aucune ne possède un sens de l’orientation très développé, nous faisons un arrêt obligatoire dans une librairie, un jeune homme très sympathique nous expliquera le chemin plusieurs fois avant de comprendre que nous avons besoin d’un plan !

Direction Le Clément, vingt minutes, forcément. Brève préparation dans la chambre avant de repartir souper. Entre temps, Anne-Sophie apprend qu’elle aura une entrevuee téléphonique avec une journaliste de radio-Canada; le stress augmente, mais elle excellera comme toujours.

Direction La Taverne, qui est à dix minutes (oui, dix !) de notre hôtel. Petit resto aimable, cependant quelques-uns ont le vent dans le dos : quand on ouvre la porte, ils sont en plein courant d’air. La nourriture est très bonne. Je me risque à manger un tartare de bœuf; surprise du goût, j’adore, mais je suis incapable d’en manger plus de la moitié : c’est beaucoup trop copieux. Les desserts sont aussi réussis, Janie est encore et toujours en extase, son retour au Québec sera peut-être difficile…

La plus grande partie du groupe se dirige ensuite vers un bar, où un groupe de jazz manouche se produit, pour retrouver Julien. Nous faisons aussi la rencontre de quatre très beaux garçons dont l’un échappe VOLONTAIREMENT son verre de bière sur Anabel ! C’est vraiment drôle. Nous voudrions bien rester, mais nous sommes attendues à l’appartement des Juliens pour souligner l’anniversaire d’Anabel. Soirée vraiment super. C’est agréable d’avoir la chance de parler avec les gens de l’appart (où tout le monde est le bienvenu).

Une heure du matin, c’est l’heure de faire dodo, la nuit sera courte et, c’est le départ pour Rennes demain après-midi.

Meggie-Laurence Vincent

Aucun commentaire: