dimanche 28 septembre 2008

Rencontre du 24 septembre 2008.

Nous voilà donc à la deuxième rencontre du cercle de lecture du prix Goncourt des Lycéens. Nous nous sommes tous placés en cercle, justement, dans une certaine hâte et avec une fébrilité perceptible… c’est parfaitement justifiable puisque c’est aujourd’hui que les débats s’amorcent.
Parmi les trois livres lus : Un chasseur de lions d’Olivier Rolin, La Traversée du Mozambique par temps calme de Patrick Pluyette et Un brillant avenir de Catherine Cusset, y aura-t-il des mises à mort, des couronnements glorieux ? Seul l’avenir nous le dévoilera. La prise de position de chacun sera sûrement débattue férocement. Il y a près d’une semaine qu’on entend parler de ces livres un peu partout dans le cégep…

Mais le débat est légèrement retardé par les différentes annonces. D’abord, il y a ce 5 à 7 organisé par l’AGE au Caféiné le 9 octobre au profit du Goncourt des Lycéens. Le représentant de l’AGE nous invite à publiciser l’événement dans nos classes et auprès de nos amis. Et puis il y a du nouveau aujourd’hui : nous sommes filmés et photographiés. Cela nous permettra d’ajouter des séquences des débats sur notre merveilleux blog. Les nouvelles continuent de plus belle; nous avons un contact avec une revue littéraire. De plus, il y a un changement dans l’ordre de lecture. Nous devrons attendre encore un peu avant de lire Le Silence de Mahomet de Salim Bachi : nous n’avons pas encore reçu ce roman. Pour la semaine prochaine, nous entamerons à la place Le Rêve de Machiavel de Christophe Bataille. Ce changement ne semble pas nous ébranler, nous sommes prêts à tout, des étudiants assoiffés de pages et de mots. Enfin, nous sommes invités à l’enregistrement de l’émission télévisée Bazzo.tv où il sera question du roman d’Olivier Rolin. Nous sommes six braves à vouloir y assister. Que voulez-vous ! certains malchanceux ont des cours à l’heure de l’enregistrement… Vous trouverez plus de détails sur toutes ces informations dans le compte rendu de la rencontre.

Enfin la discussion sur les livres s’amorce. Les étudiants se redressent sur leur chaise, les mains se lèvent déjà et les commentaires commencent à fuser de tous les côtés de la pièce. Le débat promet. Le premier livre qui sera décortiqué, retourné de tous les bords et soumis à la critique est Un chasseur de lions. Il est intéressant ce bouquin. Les commentaires tournent autour de Manet et de Pertuizet, mais dérivent bientôt vers les critères que nous avions établis pour classer les livres. Précisions faites, nous continuons avec coeur. L’abondance de références artistiques, géographiques et historiques semble être le point du débat. Les opinions sont partagées. Finalement, le lion s’en sort sauf. Mais la conversation a du mal à passer à un autre roman… et le temps défile. Enfin, nous laissons émerger notre côté aventurier et c’est l’absurde et l’humour qui deviennent les objets du débat. Nous parlions bien évidemment de La Traversée du Mozambique par temps calme que presque tout le monde semble avoir apprécié. La tempête passée, nous abordons Un brillant avenir. Il s’agit du roman le plus réaliste et ici encore les points de vue diffèrent puisque c’est de l’histoire comme telle dont nous discutons. Pas d’élimination, pas de gagnant, pas d’unanimité ! Seul l’avenir nous dira ce qu’il adviendra de ces trois romans.

La réunion se termine à la hâte, les dernières interventions sont malheureusement amputées. Mais nous partons chacun avec un nouveau livre dans les mains… avec une féroce rage de lecture. Ce fut bien évidemment une rencontre très chargée, d’autant plus que nous avons eu de la grande visite : Mme Bourgie, de la Fondation Bourgie, nous a rejoints. Il m’a semblé que nous aurions pu passer toute la rencontre à parler d’un seul des trois livres tant nous en avions à dire. C’était un peu dommage de seulement faire le survol de ces romans. Mon livre préféré n’a pas fait l’unanimité, mais ouf… je ne suis pas la seule à l’avoir adoré. Et je suis bien heureuse d’avoir pu intervenir souvent dans le débat. Enfin, c’est sûr qu’on y met plus de conviction quand on a bien compris l’histoire…

Janie Deschênes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai assisté à cette rencontre, et je retrouve avec bonheur la traduction de l'effervescence dont j'ai été témoin.
Je tiens à vous féliciter pour cet enthousiasme.
Quel était ton préféré, Janie ?
Simon Fortin